Comment rémunérer un gérant de SCI ?

Une Civil Real Estate Society (SCI) est un accord juridique qui présente un grand intérêt pour les entrepreneurs qui souhaitent intervenir dans des actifs immobiliers. Pour les familles réalisant des projets immobiliers, c’est aussi LA SOLUTION avec la forme juridique de la famille SCI. Le SCI facilite l’acquisition et la gestion de biens immobiliers. Un IBS est également un bon investissement s’il est bien géré. Pour en bénéficier, les partenaires de l’ICS doivent s’assurer que la gestion de l’entreprise est efficace. Pour ce faire, ils nomment un gestionnaire qui occupe un poste de direction au sein de la structure. Cependant, ce dirigeant doit remplir certaines obligations et effectuer de nombreuses missions. Vous souhaitez en savoir plus sur ce poste de haut niveau ? Cet article contient une mise à jour sur ce sujet, de ses rôles à sa nomination, ses droits et obligations.

Le plus important Missions

La tâche principale du gestionnaire SCI, bien sûr, est de gérer l’entreprise. Cependant, il assure également le bon fonctionnement de ce dernier. Dans cette optique, il gère à la fois la comptabilité et la gestion locative de l’entreprise. Plus précisément, les actes de gestion consistent, entre autres, à tenir une comptabilité simple et à produire des déclarations de revenus. Il traite également les documents administratifs et gère les biens immobiliers.

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En outre, le gestionnaire est le représentant légal de la société, ce qui lui permet de :

  • Ouvrir un compte bancaire pour les contrats SCI Signer
  • , en particulier les baux
  • La structure représentée lors d’une audience
  • .

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  • Participer à l’entreprise aux activités quotidiennes concernant des entrepreneurs tiers (envoi d’un reçu de location au locataire, etc.)

Quoi qu’il en soit, les statuts du SCI doivent inclure les tâches du gestionnaire. Les partenaires peuvent effectivement limiter les pouvoirs de ce délégué et prendre certaines décisions importantes à leur consentement. La coordination des associés est alors nécessaire.

Le cas de la cointendance au sein de l’IBS

Le SCI se caractérise par la flexibilité de son organisation. En fait, les partenaires de l’entreprise peuvent nommer plusieurs gestionnaires pour la gestion de l’entreprise . Dans ce cas, nous parlons de co-gestionnaires. Ils ont donc les mêmes pouvoirs d’agir dans l’intérêt de la structure. Néanmoins, il est tout à fait possible qu’un gestionnaire s’oppose à la décision d’un autre gestionnaire. Afin d’éviter les conflits dans la gestion de l’entreprise, il est fortement recommandé d’inclure dans les statuts :

  • Les pouvoirs de chaque cogérant
  • Les modalités de la Prise de décision du gestionnaire scientifique

Il est également préférable d’inclure dans les statuts des dispositions relatives au règlement des litiges potentiels entre cogérants de la structure , en particulier dans le cas des BI familiaux, où la notion d’actions n’est pas très évidente pour les tiers.

Quels sont ses droits ?

En principe, le gestionnaire du SCI a droit à une indemnisation et à une protection sociale. La question de savoir si son appartenance à la communauté associée est un élément à prendre en compte lors de la détermination de son système social.

PDG associé de SCI

Si le gérant est également partenaire du SCI, son plan social dépend de la disponibilité ou non de la rémunération :

  • Si l’associé gérant de SCI paie, il a le statut de travailleur indépendant. En conséquence, il est soumis à la Régime. En ce qui concerne la sécurité sociale, elle est donc rattachée à la sécurité sociale des indépendants.
  • Si le gérant de SCI ne reçoit pas de rémunération, il n’entre dans aucun système de sécurité sociale pour ses fonctions de directeur général .

Gestionnaire non associé de SCI

D’ autre part, si l’administration n’est pas membre de la société, le régime social applicable dépend de l’existence ou non d’une relation subordonnée entre l’agent et le SCI :

  • Le gestionnaire aun contrat de travail et reçoit unerémunération . Dans ce cas, il a le statutde travailleur salarié et relève donc du régime général de sécurité sociale.
  • En l’absence d’un lien de subordination avec le SCI et d’un contratde travail, le gestionnaire non associé est assujetti à la régime social des travailleurs indépendants.

Obligations et responsabilités

Après la prise de fonctions, un gestionnaire de CI se voit attribuer des pouvoirs spéciaux. Néanmoins, il doit être responsable de certaines obligations et responsabilités spécifiques.

Responsabilités du gestionnaire

En règle générale, le gestionnaire est tenu dese conformer aux exigences légales, réglementaires et légales qui s’appliquent dans le cadre de la gestion de la SCI et des actions qu’il prend au nom de la société. Par exemple : la perception des loyers, le paiement des honoraires, l’achèvement des procédures administratives (déclaration fiscale…), l’acquisition de biens immobiliers, etc. Si les statuts le prévoient, il doit, bien sûr, prendre les décisions des salariés pour certains actes de gestion.

En outre, il est tenu d’informer les partenaires de l’ICS au moins une fois par an via son Gestion. Cette approche est généralement adoptée dans le cadre de l’approbation des comptes de la société lors de l’assemblée générale. A cet effet, il est nécessaire :

  • Rédiger un rapport de gestion pour l’année écoulée
  • Expliquer les activités et les résultats comptables de l’entreprise

Comme nous l’avons mentionné plus haut, la mission du gestionnaire est de maintenir un service comptable . Toutefois, cette obligation se limite à la simple comptabilité de caisse (suivi des revenus et des dépenses). De plus, cela permet au gestionnaire de l’ICS de répondre aux questions des partenaires et des autorités fiscales en cas d’audit ou de contrôle. En cas de non-respect de cette obligation, le gestionnaire peut être puni ou même licencié. En ce qui concerne le SCI, il est assujetti à d’éventuelles pénalités fiscales.

Responsabilité du Gestionnaires

Responsabilité

Le gestionnaire est responsable envers les fonctionnaires vis-à-vis des employés et de l’entreprise . En d’autres termes, c’est la responsabilité du gestionnaire en cas de violation de la loi, de la loi ou des règlements. Il en va de même pour l’inconduite dans la gestion de la structure. Par exemple : en cas d’absence de comptabilité et de non-respect de l’obligation de loyauté envers la structure.

Dans ces circonstances, les employés ont une excellente occasion d’intenter une action en justice contre la tête. Cela peut donc être personnel ou social. Dans le premier cas, une carte personnelle est collectée lorsqu’un membre du SCI est membre de la société. Dans le second cas, la violation a été subie par la société. Il existe deux types d’action sociale :

  • Ut universi : SCI vs Manager
  • Ut Singuli : Partenaire contre

Responsable Dommages prouvés, les partenaires peuvent compter sur le paiement des dommages. Ils ont même le droit de demander une pénalité. En conséquence, le gestionnaire devra payer un montant fixe à un certain terme jusqu’au paiement de tous les dommages dus.

Bon à savoir

La limitation de la réclamation en responsabilité contre un gestionnaire de CI est de 5 ans.

Droit pénal

D’ un point de vue criminel, le gestionnaire est responsable de crimes ordinaires tels que l’abus de confiance. D’ autre part, une action en justice contre ce guide peut être engagée à l’égard de certaines infractions commises dans des sociétés commerciales. Comme l’abus de la propriété sociale et l’absence de dépôts de comptes.

Cependant, dans tous les cas, la faute du gestionnaire peut être exclue de deux façons différentes. D’une part, il doit prouver qu’il a délégué ses pouvoirs au moment de l’infraction. D’autre part, il doit prouver que le gestionnaire ne pourrait jamais être influencé par lui dans l’exercice de ses fonctions.

Responsabilité fiscale et sociale

En cas de manœuvres frauduleuses, d’infractions graves ou de non-respect répété des obligations fiscales , le gestionnaire est responsable d’assumer les conséquences découlant de la loi. Par conséquent, s’il est gestionnaire associé, il est tenu de payer non seulement la dette sociale du SCI, mais aussi les frais et pénalités dus par le SCI, qui ne sont plus couverts. D’autre part, s’il ne détient pas d’actions de sécurité sociale dans la structure, il sera conjointement et solidairement responsable du paiement de ces frais et pénalités. En outre, si le gestionnaire est verbalisé pour le travail caché, il sera facturé pour le paiement des cotisations de sécurité sociale et des amendes de la société déclarée responsable.

Et sa rémunération ?

Librement déterminée par les partenaires de l’entreprise, la rémunération d’un gestionnaire d’un SCI n’est pas automatique. En fait, il peut ou non être rémunéré. Par conséquent, pour s’assurer qu’il y a rémunération pour les fonctions du gestionnaire, il est nécessaire de se référer aux statuts. Ils indiquent si le fonctionnaire reçoit ou non une rémunération. Le cas échéant, ils indiquent également le niveau de rémunération ou la méthode de calcul de la rémunération (par exemple fixe, proportionnelle ou conditionnelle). Si les statuts ne les prévoient pas, le gestionnaire a la liberté de demander une rémunération à la communauté des employés. À cette fin, il doit obtenir une décision des associés agissant à la majorité (simple ou renforcée) et l’autoriser expressément à percevoir une rémunération.

ce que concerne la taxation de la rémunération du gestionnaire, cela dépend de son statut au sein de la société et le système fiscal de l’entreprise. Par conséquent, si l’IBS est assujetti à l’impôt sur le revenu (IR), deux cas peuvent se produire :

  • Le gestionnaire n’est pas un employé du SCI, mais a une relation d’enfant avec le SCI. Sa rémunération est donc considérée comme un salaire qui est déduit des frais de gestion au sein de l’entreprise.
  • Le gérant est également partenaire de l’entreprise. Dans ce cas, sa rémunération est déduite du résultat imposable. Cependant, il est également en plus de ses revenus.

Si le SCI est assujetti à l’impôt sur les sociétés (SI), la rémunération du gestionnaire associé est déductible au niveau de la société. En effet, il est nécessaire de se prévaloir des dispositions de l’article 62 du code général des impôts.

Nomination du gestionnaire

Un gestionnaire doit être nommé dès que l’ICS est supprimé vue de la loi a été établie. Le gérant peut alors être sélectionné parmi les partenaires de l’entreprise. Mais il peut aussi être une personne en dehors de la structure. Le gestionnaire est habituellement nommé pour un mandat déterminé par les partenaires :

  • Directement dans les statuts par décision unanime des associés
  • Par décision collective des membres de la majorité
  • Dans un acte séparé

Qui peut être manager ?

Les partenaires peuvent nommer le poste de manager sans distinction de nationalité :

  • Une personne physique ou morale
  • Mineure (émancipée) ou vieillesse

Mais ce n’est pas tout ! Elle ne devrait pas non plus faire l’objet d’une interdiction de gestion. En outre, contrairement aux postes de cadres supérieurs des entreprises commerciales, le gestionnaire peut l’un de ces professionnels être :

  • Avocats ;
  • conseillers juridiques ;
  • notaires ;
  • auditeurs ;
  • fonctionnaires.

Dans tous les cas, les statuts de la SCI peuvent également définir les conditions qui doivent être remplies pour devenir gérants de l’entreprise : âge, appartenance à la communauté associée, nationalité…

Changement de manager : pourquoi et comment ?

Pourquoi changer le gestionnaire pour un SCI ?

Il peut arriver qu’un changement de gestionnaire au cours de la vie sociale ait lieu après la fin des fonctions du gestionnaire actuel. Cela peut être expliqué par de plusieurs façons.

L’ achèvement du mandat du gestionnaire

Le gestionnaire désigné pour une période de temps cesse automatiquement ses fonctions de fonctionnaire du SCI dès l’arrivée du mandat du gestionnaire. Par conséquent, les employés de la structure doivent nommer la personne qui la remplacera dès que possible.

La démission du gestionnaire

Bien sûr, le gestionnaire peut se résilier librement à tout moment et par n’importe quel moyen. Toutefois, si les articles prévoient une procédure spécifique, il convient de veiller à ce que l’agent de retrait se conforme à cette procédure. Dans le cas contraire, il sera responsable envers la Société en vertu du droit civil.

Décès ou invalidité

Inutile de dire que le décès d’un gestionnaire met fin à ses fonctions de gestionnaire au sein de l’ICS. De même, s’il est victime d’un handicap qui ne lui permet plus de continuer ses fonctions de gestionnaire, démissionner ou être révoqué pour une raison juste.

Le licenciement du gestionnaire

La révocation d’un gestionnaire est possible dans des cas exceptionnels. Dans tous les cas, cette approche ne peut être effectuée que pour une « raison juste ». En fait, une révocation peut être considérée comme abusive sans raison valable. Le gestionnaire existant a alors le droit de réclamer des dommages-intérêts.

Il y a beaucoup de raisons de licenciement du gestionnaire :

  • Violation de la loi applicable ou de la loi applicable ; Ne pas avoir l’
  • attitude appropriée à l’égard de l’intérêt social, même si aucune faute réelle n’a été commise ;
  • mauvaise gestion de la société, en particulier financier ;
  • dépassement de l’objet social ;
  • abus de pouvoir ;
  • passeport intérêt personnel avant celui
  • de la société ; social ;
  • abandon des droits ;
  • détournement de fonds ;
  • fraude fiscale ;
  • maintien d’une comptabilité fictive.

Si aucune de ces erreurs n’a été commise, les partenaires ne pourront rien faire au sujet de la loi, même s’ils ne sont généralement plus satisfaits du travail du gestionnaire. Il en va de même si la révocation résulte d’un simple désir de changer de leader ou si un il y a une simple perte de confiance.

Comment changer de gestionnaire

Lorsque vous changez de gestionnaire, vous devez suivre une procédure qui est soumise à la loi comme suit.

Tout d’abord, il convient de convoquer l’assemblée générale annuelle de la SCI , qui sera chargée de décider du changement de gestionnaire de l’entreprise. Cette procédure doit être accompagnée de la nomination d’un nouveau gestionnaire. Qui plus est, un protocole sous la forme appropriée doit être conçu.

Une annonce concernant la nomination du nouveau gestionnaire doit alors être publiée dans un journal d’annonces. Certains renseignements obligatoires doivent alors inclure :

  • l’ identité de l’ancien et du nouveau dirigeant ; le
  • nom et la forme de la société ;
  • l’adresse du siège social ; le montant du
  • capital social ;
  • le lieu d’inscription au registre du commerce et des sociétés

  •  ;
  • la description des modifications apportées et les raisons justifiant le changement de gestionnaire ;
  • la date d’entrée en vigueur du changement de gestionnaire du SCI.

Enfin, vous devez soumettre au greffe du tribunal de commerce un dossier de changement d’administration, qui a eu lieu avec les motifs.