21st n’existe pas en anglais, malgré la logique apparente qui voudrait aligner tous les nombres ordinaux sur le même modèle. La terminaison,st s’applique à 1st, 21st, 31st, mais jamais à 2st ou 3st, même si l’unité change. Pourtant, des erreurs persistent, y compris dans des documents officiels ou des publications.
La langue anglaise réserve quelques cas particuliers à ces terminaisons, selon le chiffre des unités, et certains nombres font figure d’exceptions inattendues. Les règles semblent simples, mais leur application révèle des pièges fréquents et des usages fautifs.
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Pourquoi les nombres ordinaux anglais posent souvent problème
La rédaction des nombres ordinaux anglais déroute plus d’un apprenant, même expérimenté. La règle paraît limpide, puis se grippe sur des détails venus d’un passé linguistique tortueux. Quand il s’agit d’indiquer un étage, une date, ou de classer un participant, les hésitations surgissent : 1st, 2nd, 3rd semblent aller de soi, mais dès qu’on avance,4th, 5th, 21st, 22nd, 23rd,l’assurance vacille. L’utilisation des nombres ordinaux se complique encore avec les différences subtiles entre anglais britannique et américain.
Pour cerner les raisons de ces erreurs, voici quelques points clés à garder en tête :
- La ressemblance phonétique entre « th » et « st » ou « nd » entraîne régulièrement des fautes d’accord à l’écrit.
- Le choix du suffixe ne dépend que du chiffre des unités. On écrit 21st, 22nd, 23rd, puis 24th, 25th, sans jamais se laisser influencer par la dizaine.
- À l’oral, la distinction entre « twenty-first » et « twenty-first » (pour un francophone) s’efface, accentuant la difficulté lors du passage à l’écrit.
Même dans les sphères les plus formelles,rapports officiels, affichages institutionnels, documents administratifs,l’erreur se faufile. Maîtriser l’usage des ordinaux en anglais exige une attention soutenue. S’ajoutent, selon le contexte, des variations régionales qui compliquent la rédaction de dates ou de classements. Entre automatisme et doute, l’erreur s’invite, preuve que la langue ne cesse jamais d’évoluer.
21st ou 21th : comment distinguer la bonne terminaison
Le choix entre 21st et 21th illustre parfaitement le casse-tête de l’écriture des nombres ordinaux en anglais. Les suffixes interrogent dès qu’on franchit le cap de la dizaine. Le schéma paraît évident, et pourtant, généraliser le « th » mène droit à une erreur fréquente.
Il suffit pourtant de s’arrêter sur la toute dernière unité du nombre pour s’y retrouver. À chaque nombre ordinal, son suffixe précis :
- st pour les chiffres se terminant par 1 (hors 11) : 1st, 21st, 31st
- nd pour les chiffres finissant par 2 (sauf 12) : 2nd, 22nd, 32nd
- rd pour les chiffres finissant par 3 (hors 13) : 3rd, 23rd, 33rd
- th pour tous les autres cas : 4th, 5th, 6th… et pour 11th, 12th, 13th
Le piège se situe dans ces trois exceptions : 11, 12 et 13 prennent toujours « th », même si leur unité inviterait à choisir « st », « nd » ou « rd ». Ce détail tient à leur origine et ne souffre aucun aménagement dans les règles d’écriture des ordinaux anglais. La séquence « first, second, third » s’ancre ainsi dans la logique écrite et orale.
L’apparition du « 21th » vient souvent d’une rédaction trop rapide ou d’un automatisme mal maîtrisé. Pour l’éviter, un seul réflexe : se concentrer sur l’unité, ignorer la dizaine, et appliquer la règle sans dévier. Les organismes anglo-saxons, qu’ils soient académiques ou institutionnels, n’acceptent aucune alternative.
Les principales exceptions et pièges à éviter
Impossible de transiger avec la règle des nombres ordinaux en anglais. Les exceptions sont claires et les erreurs s’installent là où la routine s’installe. Les terminaisons –st, –nd et –rd s’appliquent sauf pour 11, 12 et 13, qui exigent systématiquement le suffixe –th. Ce principe se répète à chaque centaine : 111th, 112th, 113th, sans exception possible.
Sur ce point, anglais britannique et américain s’accordent. Seule la présentation des dates diffère parfois : les journaux britanniques écrivent « 21st June », les Américains optent pour « June 21st » ou même « June 21 ». Pour les siècles ou les étages d’un bâtiment, la logique reste la même : « 21st century », « 1st floor ». Un détail à noter : le « first floor » britannique désigne le « second floor » américain, source de nombreux malentendus.
Quelques pièges méritent d’être signalés. L’ajout du suffixe correct ne se limite pas aux simples numéros. Dans les classements sportifs, les hiérarchies administratives, la règle des terminaisons ne souffre aucun écart. Généraliser le « th » est une erreur fréquente. La prudence reste de mise, surtout dans les écrits officiels ou les publications de référence où la précision est attendue.
Exemples concrets pour ne plus se tromper à l’écrit
Dates et siècles : la rigueur s’impose
L’inscription correcte des dates en anglais ne laisse aucune place à l’approximation. Pour le 21 juin, écrivez « 21st June » selon l’usage britannique et « June 21st » côté américain. Pour un anniversaire, la formule exacte sera : « My birthday is on the 3rd of May. » Même logique pour indiquer un siècle : « the 21st century ». L’erreur « 21th century » continue de circuler dans certains écrits, mais elle demeure absente chez les natifs anglophones.
Classements, étages, semaines : précision et cohérence
Dans un classement sportif, l’exactitude s’impose : « She finished 2nd in the race. » Pour se repérer dans un immeuble, « 1st floor » en anglais britannique équivaut au « 2nd floor » américain. Pour parler de la semaine de l’année, on écrit « the 12th week » et jamais « 12st week ». Les situations sont nombreuses, mais la règle reste intangible.
Voici quelques exemples typiques à connaître :
- « 4th of July » (fête nationale américaine)
- « 1st prize » (remise de prix, compétition)
- « 33rd birthday » (âge, anniversaire)
Expressions idiomatiques et fractions : subtilités à connaître
Certaines expressions idiomatiques utilisent aussi les ordinaux anglais : « to come in a close second ». Pour les fractions, la logique ordinale s’applique également : « one third », « one fourth », jamais « one fourst ». Dans la vie courante comme dans les textes officiels, la langue anglaise reste intransigeante sur ces usages.
Les pièges sont nombreux, mais une règle claire et quelques automatismes suffisent à éviter la faute. Mieux vaut l’ancrer une bonne fois pour toutes : chaque unité a son suffixe, et les exceptions ne pardonnent pas. Maîtriser ces détails, c’est ouvrir la porte à une communication précise et respectée, quelle que soit la rive de l’Atlantique.